Quel(s) intérêt(s) le lecteur de romans trouve-t-il à des personnages faibles, médiocres voire méchants ?
Extrait du corrigé :
On attend souvent du personnage d’un roman qu’il soit un héros > se comporte de manière héroïque et qu’il ne soit ni médiocre, ni ridicule, ni faible.
Qu’apporte le héros imparfait au roman ?
Pourquoi un lecteur aime-t-il à trouver des personnages médiocres ?
I – L’intérêt pour des personnages peu héroïques
A- L’identification plus aisée
• Lorsque le héros est trop « grand », remarquable, que son cœur est trop pur et son courage trop grand => risque de lasser le lecteur. Problème d’indentification[1].
• Le personnage ridicule, le « non-héros » ou faible séduit le lecteur car il est plus proche de sa vie, voire il a un destin pire (il est plus pauvre, plus mesquin…) – ce qui peut plaire au lecteur qui ressent un sentiment de supériorité face à ce personnage.
• Méchanceté du personnage > la catharsis d’Aristote pourrait aussi entrer en jeu > en voyant un personnage méchant agir, cela « purgerait » de toute méchanceté le lecteur.
• Le lecteur aime lire des histoires où le héros est comme lui, pas toujours parfait.
=> Réalisme. Bardamu n’est pas un soldat glorieux de la Grande Guerre, mais en même temps, nous aussi nous aurions eu peur, très peur à la guerre…
B- La volonté d’être plus proche de la réalité