Jules Supervielle, Débarcadères, « San Bernardino ».
Que j'enferme en ma mémoire...
« San Bernardino ».
Extrait du corrigé :
• Supervielle > poésie post-baudelairienne, post-rimbaldienne > poésie moderne…
Certaine liberté de la forme.
Poème qui se compose de 3 strophes > 1 strophe de 9 vers, une strophe de 11 vers et un distique final.
Vers de différentes mesures dans ce poème => alternance des mètres.
- Une majorité d’alexandrins (vers noble de la poésie française). Cf. les vers 3, 4, 5, 6, 11, 12, 13, 15, 18, 19, 21, 22 ;
- Des octosyllabes. Cf. les vers 7, 14, 16, 17, 20.
- Des heptasyllabes (vers de 7 syllabes > vers impairs). Cf. les vers 1, 2, 8, 9, 10.
Dans la 1e strophe, les rimes ne sont pas très régulières.
Dans la 2e strophe, il y a quelques rimes suivies du type AABB. Cf. « veux, heureux ; audaces, espace ; infini, choisis ».
Rimes croisées du type ABAB entre la fin de la 2e strophe et la 3e strophe. Cf. « escales ; appareillé ; égales ; dépouillé ».
I- Souvenirs d’un monde exotique
A- Mémoire
• Présence des marques de 1e personne du singulier > le poète. Ex : « j’ ; ma ; mon ; je ; me… ».
Lyrisme, le poète évoque ses sentiments > ses souvenirs.
• Les 2 premiers vers : répétition de « ma mémoire » > importance des souvenirs. NB « Ma mémoire » coordonnée à « mon amour » > lien entre ces deux choses.
• Allitération en M. cf. « enferme ; ma mémoire ; ma mémoire ; mon amour ; féminin » > répétition des sons, douceur de ces sons…
• Poète qui entraîne son lecteur dans ses souvenirs.